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| Ils m’ont dit « Il est temps de sortir ! », ce à quoi je ne peux consentir. Ils m’ont dit « Souriez, vous consommez ! », mais table rase c’est ça mon projet. Ils m’ont dit « La croissance est de mise ! », mais les récoltes sont compromises. Ils m’ont dit « Tout va bien, tout va mieux ! », je réponds « Le pire est sous mes yeux… » | |
| Dites-moi plutôt comment vous faire taire, vous faire lâcher prise sur cette pauvre terre ! | |
| Dites-moi plutôt comment vous faire taire, vous faire lâcher prise sur cette pauvre terre ! | |
| Et j’ai vu le va et vient des gens, incessant : caméras, tout écran. Et j’ai vu le croisement des rails, drôle de tram : wagon vaille que vaille. Ils m’ont dit « Tu n’as encore rien vu ; bleu du ciel, acier des avenues ». Et j’ai vu ce qu’ils n’avaient pas dit : c’est ainsi du lundi au lundi. | |
| Dites-moi plutôt où est le bateau, que je lève l’ancre et que je m’en aille. | |
| Dites-moi plutôt où est le bateau, que je lève l’ancre et que je m’en aille. | |
| Ils m’ont dit « Il faut tout oublier ! », mais voilà, ma mémoire est coincée. Ils m’ont dit « Voyez cet arc-en-ciel », je ne vois ni flèche ni soleil. Ils m’ont dit « Sachez vous taire enfin ! » quand je parle du début de la fin. Ils m’ont dit « Il faut recommencer ! », pas question, mieux vaut tout faire cesser. |
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