30 – Pavillon de banlieue

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J’habite un pavillon d’banlieue,
j’ai pas peur de l’dire, j’ai pas froid aux yeux.
Mmm, j’habite un pavillon de banlieue,
c’est rien de le dire, mais c’est là qu’j’ai mon feu. Pourtant l’samedi, quand j’tonds ma pelouse,
oh les amis,
je file le blues.

J’ai mon loyer à payer,
le gaz et tous les p’tis objets,
de traîtres traites aux financiers,
la communion du p’tit dernier.
Ooh, j’habite un pavillon d’banlieue,
j’ai pas froid de le dire, ça m’coûte la peau des yeux. Mais au moment d’aligner l’flouze,
oh les amis,
je file le blues.
Alors tous les dimanche midi,
j’invite mes amis,
on mange le gigot,
on se passe des diapos.
On boit des bières, on fume du bleu,
tout l’monde se vautre sur mon pieu.
Mais en plein milieu de la partouze
oh les amis,
je file le blues.
J’habite un pavillon d’banlieue,
j’peux pas dire qu’c’est pire, j’peux pas dire qu’c’est mieux.
Mmm, toujours l’homme habite en un lieu,
une femme ouvre toujours ce qu’elle peut.
Mais au moment de la piquouse,
oh les amis,
je file le blues.
Hier j’ai eu un p’tit frisson,
comme dans un rêve de papillon.
J’les ai regardé s’observer,
j’les ai entendu s’écouter.
Mmm, j’habite un pavillon d’banlieue,
et l’facteur m’apporte un télégramme de Dieu.
Mais vu qu’il m’prend pour Mickey Mouse,
oh les amis,
je file un maudit blues.
J’habite un pavillon d’banlieue,
j’ai pas peur de l’dire, j’ai pas froid aux yeux.
Mmm, j’habite un pavillon de banlieue,
c’est rien de le dire, mais c’est là qu’j’ai mon feu. Pourtant l’samedi, quand j’tonds ma pelouse,
oh les amis,
je file le blues.

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